MEILLEUR DU X
Depuis quelques années le X est entré dans les foyers par l'intermédiaire des média tels que TV par exemple, qui leur accorde une place assez importante, même si pour certains ce n'est qu'une manière de racoler pour faire grimper l´audimat. A notre sens, Hot Video a largement contribué à démocratiser le X. Comment se sont passés vos débuts ? La presse X était à ce moment-là assez marginale, non ?

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A vrai dire, la presse X telle que Hot Vidéo la représente, était à la fin des années 80 pratiquement inexistante, en tout cas réservée à un public averti. Des revues comme ProjeXion Privée abordaient bien le monde de la vidéo porno sous des angles variés, mais son coût élevé rendait ce magazine plutôt confidentiel. Plus accessible, le - maigre - cahier X du magazine Vidéo 7 était quant à lui trop peu exhaustif pour être convaincant, mais ces revues et d´autres du même genre apparaissent néanmoins comme des précurseurs, à une époque où la presse de charme destinée aux kiosques, se contentait surtout de proposer des séries de photos érotiques. La grande idée du magazine Hot Vidéo, a été d´offrir au cinéma X alors déjà popularisé par la vidéo et par Canal Plus, un véritable officiel à la manière de magazines du cinéma traditionnel comme Première ou Studio. Une initiative qui a d´ailleurs beaucoup surpris les professionnels du X-business, peu habitués à une quelconque médiatisation. Depuis, les choses ont bien évolué...

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Un phénomène assez nouveau est apparu ces dernières années avec l'engouement suscité par les sites de charme sur Internet. Vous ne vous y êtes pas trompés car vous avez sorti le mensuel Hot Online qui traite de l'actualité X sur Internet. Racontez-nous un peu comment est née cette aventure.

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Nous avons tout d´abord songé à créer un site Internet, qui aurait constitué en quelque sorte un pendant du magazine Hot Vidéo. Mais spécialisé dans la presse, le groupe a finalement opté pour un magazine spécialisé dans le X sur Internet, d´où la création de Online, dont le nom est emprunté au magazine américain AVN Online, avec lequel nous travaillons depuis des années. La version française dont nous nous occupons est cependant totalement indépendante, tant par rapport au choix des sujets qu´au matériel, fourni par nos propres rédacteurs et photographes. La fabrication du journal, de la maquette à l´imprimerie, est également de notre ressort. En fait, nous n´avons fait qu´emprunter à nos confrères américains le nom du magazine ! En ce qui concerne le contenu, Online aborde tous ce qui concerne le X sur le Net : visite de sites, interviews de webmasters, enquêtes sur des thèmes chers à la toile (webcams, fakes, etc.) et dans chaque numéro, des dizaines de sites X explorés à la loupe (dont une majorité de gratuits), critiqués et notés par une équipe de rédacteurs spécialisés.

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Les actrices du X sont devenues de vraies stars aux yeux du grand public. Certaines se sont lancées dans le cinéma avec plus ou moins de succès, d'autres dans la chanson ou d'autres encore ont tiré leur révérence : Tabatha Cash, Laure Sinclair pour ne citer qu'elles. Grâce à vous les gens mettent un nom sur des visages, les stars se montrent, elles plaisent. Vous avez un public de fidèles qui vous suit lors de la remise des Hot d'Or ou à l'occasion des deux salons de la Vidéo Hot ?

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Bien sûr. Certains lecteurs suivent l´aventure Hot Vidéo depuis ses tout débuts, en 1989, mais beaucoup d´autres lecteurs ont pris le train en marche pour ne plus le quitter. Il y a également parmi les lecteurs du magazine, beaucoup de fans de stars du X et qui suivent tous les déplacements de l´actrice qu´ils admirent et qu´ils peuvent même approcher de très près dans le cadre des deux salons de la Vidéo Hot que nous organisons chaque année. Cette convivialité est très réconfortante et constitue pour nous la récompense du travail fourni tout au long de l´année.

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Pour conclure, comment envisagez-vous l'avenir du X sur Internet ?

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Internet deviendra bientôt aussi indispensable que la télévision et dans cette optique, le X trouvera la place qui lui revient. Aujourd´hui, près de 30 % des locations de films concernent la vidéo X. Il n´y a aucune raison pour que cette proportion ne soit pas la même sur la toile, voire supérieure, eu égard à la discrétion qu´offre le support informatique. Oui, si aucune instance moralisatrice et suffisamment armée ne vient perturber sa bonne marche, le X se prépare un bel avenir sur le réseau des réseaux !

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Merci Pierre